Tarn: nouvelles fouilles à Cagnac-les-Mines dans l'affaire Jubillar

Ce jeudi 18 avril 2024 au matin, de nouvelles fouilles ont été lancées dans l'affaire de la disparition de Delphine en décembre 2020

Maison Jubillar Cagnac-les-Mines
La maison du couple Jubillar à Cagnac-les-Mines dans le Tarn
Crédit : La rédaction 100%

18 avril 2024 à 15h39 par Cécile Gabaude avec APF

Depuis 8h30 ce jeudi 18 avril 2024, une centaine de gendarmes, accompagnés de chiens dressés à la détection de personnes disparues,sont engagés dans de nouvelles recherches à Cagnac-les-Mines, sur un terrain qui a été signalé (aux enquêteurs). Ces fouilles sont entreprises dans le cadre du supplément d'information qui a été ordonné le 18 janvier 2024 par la cour d'appel de Toulouse. Les deux juges d'instruction toulousaines en charge du dossier se sont rendues sur place.

Pour rappel, Delphine Jubillar, jeune infirmière et maman de deux enfants, a mystérieusement disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 sur la petite commune du Tarn. Dans cette affaire: pas de corps, pas d'aveux, pas de témoin, pas de scène de crime.

Cédric Jubillar, le mari de la disparue, est le principal suspect. Le plaquiste a été mis en examen en juin 2021 et il est depuis détenu à l'isolement au centre de détention de Seysses, près de Toulouse.

Nombreux recours dans ce dossier

Depuis près de trois ans, ses avocats multiplient les recours, demandes de mise en liberté ou pourvoi en cassation. Dernièrement, ils ont mis en cause l'impartialité des magistrates en charge de l'enquête et demandé qu'elles soient dessaisies du dossier, alors qu'elles venaient de demander le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d'assises du Tarn, à Albi, pour y être jugé.

Toutes les demandes de mise en liberté ont été rejetées par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse, qui a estimé que le dossier comportait des indices graves et concordants accusant Cédric Jubillar.

La cour d'appel de Toulouse a ordonné un supplément d'information afin d'interroger un prisonnier du centre pénitentiaire de Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, qui a tenu des propos suspects sur l'affaire Jubillar lors d'une conversation téléphonique.

Dans ce dossier, de nombreuses battues, fouilles, recherches souterraines ont déjà été menées, sans trouver le moindre indice.